3 décembre
longtemps entre les plis des jours demeurent juste arrêtés les souffles chauds de nos voix une lumière vacille timide frêle presque horizontale fouillant la nuit je me retourne en vrac devant moi toi
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Ici, un souffle inconnu De la part du doute Et de la survie Le retour. Découvrir seulement La perte et la traversée Une sorte de vent Soutenu et violent Un visage du temps Transformé au début La question, un leurre.
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Cela ressemble au jour et le tour ailleurs comme une absence glisse furtivement très loin
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Dire et vouloir au lendemain Le texte plonge Il semble aussi Comme chaque différence Un visage se révèle Déjà disparu au coin
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Un grand bruit cependant La part s'incline Et tangue Les directions se brouillent Planent et se croisent Mais nul ne bouge.
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Le coeur devient problématique Lunatique. L' axe des os en va de même. Les différents angles de la silhouette Prolongent la silhouette Et pour sortir du plan L'ombre se couche.
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Trébucher au bout des phrases Aussi. Le linge tourne Et du visage fait le tour. Une diagonale reflète Encore l'arrête du plan. C'est un autoportrait.
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Et si Dans la course Un os venait à manquer S'appuyer sur le vent Tant pis.
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A quelque chose Son reflet A quelque souffle Son poids Et juste partir Tout juste entre Sur le bord Et sans empreinte.
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C'est lorsque, un point Si petit Devient Une ombre Gigantesque